Kenya
Amnesty International a exhorté la police kényane à ne pas faire un usage inutile de la force lors des manifestations qui ont surgi dans le pays. L’ONG de défense des droits de l’homme émet cette recommandation alors que de vives protestations ont éclaté dans le pays, l’opposition dénonçant des fraudes électorales. Ces manifestations ont déjà fait au moins trois morts.
L’une des victimes a été tuée par la police lors d’une manifestation dans le sud-ouest du Kenya. Le chef de la police de Nairobi, Japheth Koome, a déclaré que deux personnes ont par ailleurs été abattues dans la capitale alors qu’elles profitaient des manifestations pour voler.
Pour Amnesty, la police kényane doit éviter de perturber les manifestations pacifiques. L’usage de la force de ne devrait être que le “dernier recours” afin d‘éviter les pertes en vies humaines, a suggéré Muthoni Wanyeki, directeur pour l’Afrique de l’Est d’Amnesty International.
Ce mardi, des centaines de manifestants de l’opposition ont pris d’assaut la capitale et certains bastions de l’opposition à l’intérieur du pays pour contester les résultats préliminaires de la présidentielle donnant le président sortant Uhuru Kenyatta vainqueur.
Le candidat de l’opposition Raila Odinga, avait peu avant affirmé que les résultats des élections avaient été piratés. Mais la Commission électorale vient de contester cette thèse, affirmant que son système n’a subi aucun piratage.
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